Franck Dubosc de retour dans la comédie « Boule & Bill 2 »

Image extraite du film Boule et Bill 2.
© Pathé Distribution / NICOLAS SCHUL

Fidèle au poste, Franck Dubosc revient pour jouer le père de Boule dans cette suite. Il nous explique les changements du casting avec notamment le départ de Marina Foïs, qui jouait la mère dans le premier film.

QUEL SOUVENIR AVIEZ-VOUS GARDÉ DU 1ER FILM « BOULE ET BILL » IL Y A 4 ANS ?

Globalement un excellent souvenir mais au-delà de ça et du sentiment à l’époque de tourner un film que pourraient voir mes gamins, j’avais eu le sentiment de jouer dans un « vrai » film ! Quand on travaille sur un projet plus spécifiquement destiné au jeune public, on peut penser à tort que l’on ne s’adressera pas aux adultes. Mais moi, en tant qu’acteur, j’avais à faire une composition qui, je le sais aujourd’hui, a comptée dans mon parcours…

4 ANS APRÈS DONC, VOICI LA SUITE : VOUS AVEZ FACILEMENT RETROUVÉ VOTRE PERSONNAGE ET CET UNIVERS ?

Oui même si j’ai eu au départ une petite réserve sur le fait que Marina Foïs ne serait pas de l’aventure, pour des problèmes de disponibilité par rapport aux dates de tournage. Quand il s’est avéré que Mathilde Seigner la remplacerait, j’ai eu très envie de la retrouver une nouvelle fois après l’aventure des CAMPING. D’ailleurs, Mathilde n’a pas « remplacée » Marina : elles sont tellement différentes que c’est un autre film à l’arrivée… Nous voulions vraiment retravailler ensemble et c’était là une belle occasion. Une autre de mes motivations était de retravailler également avec Pascal Bourdiaux, le réalisateur de FISTON. Donc BOULE ET BILL 2, c’était comme entrer dans une nouvelle famille que je connaissais déjà. En fait, le chien et moi étions les seuls rescapés du 1 !

AVEC AUSSI UNE VRAIE ÉVOLUTION DU RÔLE DU PAPA, VOTRE PERSONNAGE…

Oui, il est assez différent dans ce deuxième film et même plus drôle selon moi, comme l’ensemble du film d’ailleurs. Le premier volet avait presque un fond social avec l’arrivée des HLM par exemple. BOULE ET BILL 2 est plus amusant, plus pétillant, plus lumineux. Le personnage du père devait s’inscrire lui aussi dans cette logique et il a une dimension quasi burlesque.

PARLONS DE L’ASPECT PHYSIQUE DU PAPA DE BOULE : LE COSTUME, LE LOOK D’UN PERSONNAGE COMPTENT BEAUCOUP POUR VOUS…

Oui et je dois d’ailleurs dire que mon système capillaire a beaucoup été victime du cinéma ces derniers temps ! Cette fois encore, le rôle passait en effet par l’apparence : la coiffure, les lunettes, les vêtements. Nous avons cherché avec les maquilleurs, la costumière, sans trop s’éloigner de la BD d’origine et du premier film… J’aime bien me déguiser mais pas disparaître derrière un personnage parce que le public aime vous reconnaître. Sur mes films récents, l’apparence de mes personnages m’a beaucoup aidé à amener le spectateur ailleurs. J’ai pu créer une forte personnalité avec Patrick Chirac dans CAMPING : un vrai clown qui pourrait avoir sa propre figurine en plastique ! C’est la même chose avec ceux que j’incarne dans DISCO ou BOULE ET BILL : on est presque dans le burlesque, je n’ai rien à voir avec eux et ils sont très différents de ceux de BIS ou BARBECUE, beaucoup plus réalistes…

ET EN TERMES DE JEU D’ACTEUR ?

Pour ce rôle du papa de Boule, il faut se dire que l’on s’adresse d’abord à des enfants mais il faut aussi l’oublier et ne pas infantiliser les choses. C’est donc pour moi un rôle normal avec une petite dose de burlesque en plus. Et pour cela, Mathilde est une excellente partenaire, comme l’était d’ailleurs Marina. Ce sont des actrices qui jouent la situation, sans essayer de trouver la comédie à tout prix. Ça aide à ancrer les choses dans une certaine réalité, tout en sachant que de temps en temps il est possible d’un peu forcer le trait… Je crois qu’au final, les enfants comme les adultes vont s’amuser en regardant le film.

CHANGEMENT ÉGALEMENT POUR LE JEUNE ACTEUR QUI JOUE BOULE : C’EST CHARLIE LANGENDRIES DANS CE N°2…

C’est un enfant lumineux, gentil, un bon petit doudou ! Mes propres enfants sont venus sur le tournage et ils sont devenus fans de Charlie immédiatement. L’équipe du casting a été très forte car ils sont tombés exactement sur le comédien dont nous avions besoin, même si ce n’est pas un vrai rouquin ! Sérieusement, c’est difficile, fatiguant pour un enfant de jouer dans un film, de trouver sa place dans un milieu d’adultes tout en conservant son naturel. C’est compliqué également d’en trouver un qui joue vraiment juste et là, avec Charlie, c’était parfait… Mais je veux préciser aussi que si c’est lui qui a repris le rôle, c’est parce que Charlie Crombez qui jouait dans le N°1 a aujourd’hui 15 ans et ne correspondait plus au personnage.

BILL, LE CHIEN COCKER EST LUI TOUJOURS LE MÊME !

Absolument et il faut saluer le travail de Manuel Senra, le dresseur qui, une nouvelle fois, a fait des merveilles. Le chien par nature est très cabot et le metteur en scène ou l’équipe doivent composer avec. Notre Bill n’est pas un chien savant, c’est un animal normal qui a bien compris qu’on allait un peu le manipuler pour obtenir de lui ce que l’on désire, même si le chien en général et le cocker en particulier n’est pas le plus facile à dresser… Sur le premier film en fait nous avions au départ trois cockers différents, (notamment un qui savait faire pipi rapidement), mais c’est celui-ci qui avait fait tous les plans…

À LA MISE EN SCÈNE, VOUS RETROUVEZ PASCAL BOURDIAUX APRÈS FISTON…

Avec Pascal, la personne et le réalisateur se confondent : c’est un être profondément doux, délicat et gentil. Cela transparait sur son plateau, qui est toujours un endroit à l’image du metteur en scène. Qu’il soit détendu, agité ou rigolo et ça change du tout au tout… Pascal est je crois quelqu’un de calme, heureux et de jovial, qualités que j’avais appréciées sur FISTON. J’ajoute que c’est un réalisateur très à l’écoute, tout en sachant exactement ce qu’il veut. Cela veut dire qu’on peut lui faire des propositions durant le tournage, il les écoute mais il sait surtout comment faire pour n’en garder que le meilleur ! Ce sont des qualités essentielles quand, comme lui, on est aux commandes d’une grosse machine comme BOULE ET BILL. Je connaissais tout cela mais j’ai vu Mathilde en prendre conscience elle aussi. Pascal m’a donné beaucoup de conseils pour la réalisation à venir de mon premier film…

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