L’univers des jouets Schleich au service d’un film magique et féérique

Image extraite du film Bayala.
© Ulysses Films, Fabrique d‘Images

Les deux réalisateurs, Aina Järvine et Federico Milella, nous racontent comment leurs parcours personnels ont grandement inspiré la création des personnages de Bayala la magie des dragons.

Qu’est ce qui vous a attiré dans ce projet de film ?

Aina Järvine « Nous avons tous en nous un petit enfant aux yeux remplis d’étoiles, qui rêve d’elfes, de dragons et de magie. C’est donc tout naturellement que j’ai sauté sur l’occasion de diriger Bayala, dès que j’ai été contactée par les équipes d’Ulysse Produktion et du Studio Rakete. Mais c’est le mélange de l’histoire intime et de l’histoire universelle, qui m’a vraiment attiré vers ce projet. Il y a le thème de se sentir différent, pour enfin se trouver soi-même, mêlé à une aventure plus vaste des elfes et de leur querelle, et de la nécessité de se réconcilier pour survivre. Ce sont des sujets d’actualité dans le monde d’aujourd’hui et qui me tiennent à cœur. »

Parlez-nous des personnages qui portent l’histoire.

Aina Järvine « Bien qu’un grand nombre de protagonistes féminins ait émergé dans les films au cours de la dernière décennie, ce n’est pas souvent que l’on croise des films d’animation qui aient une distribution féminine aussi importante et forte. J’ai réalisé des courts métrages avec des garçons comme personnages principaux, mais c’était excitant et amusant d’utiliser mes propres expériences en tant que fille pour développer l’histoire et plus tard diriger les animateurs. Il peut toujours y avoir des craintes pour les distributeurs qu’avec autant de personnages féminins, les garçons n’aient rien, eux, à apprécier. Nous y avons pensé aussi, c’est pourquoi, à côté des elfes, nous avons aussi un ensemble d’animaux, qui amènent une note comique, et une dynamique particulière. De plus, Heiko Lueg (directeur artistique) a réussi à créer les dragons les plus étonnants du monde, qui, j’en suis sûre, vont faire rêver garçons et filles. ».

Qu’est-ce qui vous a particulièrement touché dans la réalisation de Bayala ?

Federico Milella « Je suis italien, mais je suis né et j’ai grandi au Grand-Duché de Luxembourg, j’ai toujours eu le sentiment d’appartenir à deux cultures, mais à aucune en particulier. C’est principalement la question que la Princesse Surah, l’une des héroïnes du film, doit régler. Elle est née Princesse du Soleil mais elle a grandi dans le Royaume des Elfes de l’Ombre. J’ai immédiatement senti un lien avec elle, car elle soulève des questions délicates et d’actualité : Qui sommes-nous? Qu’est-ce qui définit notre identité ? Est-ce notre culture ? Avons-nous besoin d’agir ou de nous comporter d’une certaine manière en fonction de notre environnement ? Je pense que le film traite de ces questions avec beaucoup d’émotion et d’équilibre, d’ouverture d’esprit et de découverte de la différence, quelle qu’elle soit, afin d’être plus fort, plus sage et enfin, de nous connaître nous-même. »

Image extraite du film Bayala.
© Ulysses Films, Fabrique d‘Images

Comment avez-vous imaginé l’univers de Balaya ?

Aina Järvine « Avec Heiko Lueg, nous avons décidé de créer un monde dans lequel nous aurions aimé vivre enfants et pourquoi pas même maintenant. Bayala étant une marque de jouets, nous avons incorporé des éléments visuels des jouets Schleich en espérant avoir imaginé un univers que les fans de Schleich pourront reconnaître et dont les nouveaux pourront tomber amoureux. En ce qui concerne les personnages nous avons emprunté des éléments aux figurines Bayala de Schleich, mais notre but était de créer des personnages qui se démarqueraient et seraient uniques au milieu du grand nombre de personnages animés que nous avons sur nos écrans de cinéma et de télévision. Nous voulions un style plus naturel dans les corps et les visages, ce qui a fait que l’équipe d’animation a vraiment repoussé ses limites, mais je suis très satisfaite du résultat que nous avons obtenu. »

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