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Guide parental

affiche du film L'école buissonnière
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L’école buissonnière

  • 2017
  • VF
  • France
  • 116 min
  • Nicolas Vanier

Résumé

Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Confié à une joyeuse dame de la campagne, Célestine et à son mari, Borel, le garde-chasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage. L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche. Au coeur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard…

Guide parental :

Malgré un fond historique difficile, à savoir le placement des orphelins dans des familles d’accueil après la Première Guerre mondiale, ce film offre un moment de tendresse dans un monde rural, où les animaux sont des personnages à part entière et dans lequel les valeurs de la nature sont respectées et défendues. La solidarité villageoise est également un aspect positif, ainsi que l’amour qui naît entre les protagonistes qui n’ont pas été épargnés par la vie. À souligner toutefois que les non-dits, la culpabilité, les secrets de famille sont au cœur de l’intrigue, ainsi que l’adultère et le braconnage. Quelques scènes relatives à la mort des animaux peuvent choquer les plus jeunes. La durée est également à prendre en considération pour les enfants. Toutes ces contre-indications sont cependant désamorcées par la beauté du message final, ainsi que par des images superbes. (Filmages)

L’école buissonnière, pour quel âge ?
Nous conseillons ce film dès 10 ans.

À signaler :
– Langage : Quelques grossièretés.
– Alcool/Drogue : Les personnages consomment de l’alcool et du tabac. Un personnage fait boire de l’alcool à un enfant.
– Violence : Un enfant est tapé par un personnage. Un enfant est attrapé en train de braconner et est menacé d’aller en prison. Un personnage tire sur un autre.
Sexe/Nudité : Des scènes d’adultère.
– Autre : On voit un animal être chassé. Un personnage fait un accident de cheval et se blesse. On voit un personnage agonisant puis défunt, un enfant doit l’embrasser.

Activités en lien avec le film

La presse en parle :

DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE : Nicolas Vanier, traditionaliste, double ce récit d’apprentissage d’un récit familial dramatique. L’Ecole buissonnière cultive une rétro-nostalgie un peu poussiéreuse, mais elle a pour elle un décor grandiose, cette Sologne magnifiquement filmée. Voici un conte qui est un film-paysage.
FEMME ACTUELLE : Un conte tendre, au charme désuet, pour les plus jeunes.
LE FIGARO : Sur cette intrigue enfantine, dont les acteurs préservent avec beaucoup de talent la candeur surannée, le film déploie le charme puissant d’un vrai romanesque provincial.
LE FIGAROSCOPE : Elegant, sensible et juste.
OUEST FRANCE : Les séquences avec les animaux, des renards aux cerfs en passant par les saumons et les rouges-gorges, sont absolument magnifiques et valent les deux heures passées à suivre le jeune Paul sur les traces d’un vrai braconnier de Sologne (…).
CULTUREBOX – FRANCE TELEVISIONS : La carte postale est pleine de charme, les personnages sont truculents, l’histoire touchante et mélodramatique en diable. Exotique en ces temps si moroses.
LE PARISIEN : Cette histoire de famille qui se passe dans les années 1930 plaira aux enfants, aux nostalgiques et aux amoureux de la nature. Les images de la forêt sont féeriques et Valérie Karsenti lumineuse dans ce rôle très tendre.