Guide parental

Le château ambulant

Résumé

Sophie, une jeune fille de 18 ans, fait la connaissance du magicien Hauru, jeune homme séduisant et mystérieux. Se méprenant sur leur relation, une sorcière jalouse jette un épouvantable sort à Sophie et la transforme en vieille femme de 90 ans… Quel destin attend alors Sophie ?

Guide parental :

Ce film culte, universellement apprécié, se déroule dans un royaume fictif au début de l’ère industrielle, dans lequel la magie tient une place centrale. Le récit, où rien n’est prévisible, nous entraîne dans une ambiance onirique avec des personnages principaux qui font preuve d’une bienveillance profonde. Mais le contexte d’un conflit entre deux nations donne lieu à des scènes de guerre, où se mêlent des sortilèges tragiques, ce qui donnent au récit une ambiance un peu sombre.

Le château ambulant, pour quel âge ?
Ce film peut convenir à partir de 10 ans. Il pourra être vu dès 9 ans, selon l’appréciation des parents.

À signaler :
– Alcool/Drogue : Un personnage fume un cigare.
– Violence : Bombardements de villes qui sont en feu. Des soldats enfoncent des portes pour entrer dans des maisons.
– Autres : Les états d’âme d’un personnage provoque sur lui des métamorphoses inquiétantes. Des personnages se liquéfient. Exode de populations. Une mère frivole trahit sa fille la mettant en danger. Des créatures inquiétantes sont au service du mal. Des machines gigantesques.

Activités en lien avec le film

La presse en parle :

LE FIGAROSCOPE : Dans ce conte magique à tiroirs, adapté d’un roman de l’Anglaise Diana Wynne Jones, on retrouve toute la merveilleuse imagination visuelle de Miyazaki (…). Jeunesse et vieillesse, laideur et beauté, s’inversent dans une fantasmagorie inventive qui est aussi une jolie fable sur la force de l’amour pacificateur (…).
CAHIERS DU CINEMA : Jamais le cinéaste n’avait poussé si loin ce flottement des figures qui pulvérise ce qui valait jusqu’ici comme dernier refuge de ce cinéma : le lien au récit. (…) Coeur volé et mis à nu du merveilleux selon Miyazaki : pur affect qui fait battre le monde, clé à portée de main dans la poche, et qu’on prendrait plaisir à ne jamais trouver.
TELERAMA : Fluide, débordant de trouvailles ébouriffantes, entre l’esthétique rétro-futuriste des machines et la limpidité des paysages, le dessin est, comme toujours, à la hauteur du récit. L’imagination y déborde sur le trait, dans le style inimitable de Miyazaki, jouant des codes du manga pour mieux se les approprier et les magnifier.