Guide parental

La folie des grandeurs

Résumé

Don Salluste, petit maître tyrannique, ministre du roi d’Espagne, est en disgrâce. Pour se venger, il entreprend de compromettre la Reine avec son valet Blaze qu’il fait passer pour son cousin. Mais le pauvre Blaze est bientôt encombré d’une gouvernante peu attirante, folle amoureuse de lui et très empressée. Une comédie endiablée, menée tambour battant par le trio De Funès, Montand et Sapritch.

Guide parental :

Ce film culte a su perdurer au fil des années en maintenant son pouvoir comique intact. Louis de Funès y incarne à la perfection un Iznogoud transposé dans une Espagne du 17e siècle qui fait fi de la vérité historique. À ses côtés, Yves Montand trouve un rôle comme chez Molière, de valet au cœur plus noble que son maître. Librement inspiré de Ruy Blas de Victor Hugo, le récit utilise la satire pour souligner les disparités de classe. Le monde des serviteurs s’oppose à celui des riches, en remettant en question la cupidité et l’égoïsme. La romance impossible entre un valet et la reine est une occasion supplémentaire pour se moquer des codes sociaux, de la religion et de la tromperie. Les nombreuses moqueries fondées sur des stéréotypes nécessiteront peut être quelques mises en garde auprès des enfants.

La folie des grandeurs, pour quel âge ?
Nous conseillons ce film dès 8 ans.

À signaler :
– Langage : Quelques grossièretés
– Violence : Un personnage est poursuivi par d’autres avec des fourches. Combat entre des hommes armés. Des combats à l’épée. Des personnages menacés par une bombe. On tente d’empoisonner un personnage, un autre meurt empoisonné. Un personnage est kidnappé par un autre muni d’un pistolet. Violence intense envers des personnages tenus esclaves.
– Sexe/Nudité : De l’adultère. Un homme se déguise en vielle femme et fait semblant de draguer un autre homme. Une femme âgée fait un striptease pour un homme qui est au lit avec elle.
– Autres : Un personnage est vendu en tant qu’esclave par un membre de sa famille. Stéréotypes de genre. On se moque de plusieurs personnages, y compris d’une personne sourde muette. On se moque des prières musulmanes.

Activités en lien avec le film

La presse en parle :

LA CROIX : Gérard Oury a le sens du divertissement populaire.
FRANCE SOIR : La splendeur de l’Espagne, la rigueur de sa cour empesée, et soudain la folie, le western, l’épique et le burlesque. (…) ces deux grands comédiens forment un nouveau tandem du rire, insolite mais bien équilibré, à la fois complice et antagoniste, entre le comique bouillonnant de de Funès et le comique pétillant, malicieux, d’Yves Montand, qui dévoile ici une autre facette de son talent.
LE JOURNAL DU DIMANCHE : Un scénario à l’inflexible précision d’une montre suisse, un film qui fonce sans ratés vers l’explosion finale.
LE MONDE : Il s’agit ici d’un divertissement qui, dépassant les limites de l’épopée burlesque, tient également du film de cape et d’épée, de la comédie de mœurs ou de caractère, et même de la satire. La richesse et la beauté du spectacle constituent un atout majeur.